Modernisme brésilien

La galerie Alexandre FREDERIC propose une sélection de pièces de collection du mobilier moderniste brésilien.

Alexandre FREDERIC a découvert le Brésil lors de multiples voyages. Une rencontre qui a suivi un parcours dans la presse. Directeur de la publicité de  Beaux Arts Magazine en 2006, Il arrive à Rio pour écrire un article sur Sergio Rodrigues, un des derniers designers modernistes alors encore vivants. Il décide d’y séjourner plus longtemps et de découvrir la diversité du pays. Une connaissance plus poussée du mobilier lui fait sentir que l’intérêt est également frémissant en France. 

Déjà défriché par le marché nord américain et également en France par une galerie, il ouvre un stand au marché Serpette. Pendant cinq ans la galerie propose aux particuliers et aux décorateurs un choix de pièces sélectionnées pour leur valeur esthétique, des pièces des plus importants représentants brésiliens des années 1950, Joaquim Tenreiro, Jorge Zalszupin, Martin Eisler, Carlo Hauner…

La galerie présente des pièces plus rares lors de participations à deux éditions du PAD en 2017 et 2018, Pavillons des Arts et du Design à Paris.

Aujourd’hui, un nouveau chapitre s’ouvre dans un lieu chargé d’histoire : le passage Véro-Dodat (construit en 1830). La galerie est située dans un quartier en pleine effervescence à quelques pas de la nouvelle Fondation Pinault et de la future Fondation Cartier, à l’intérieur du bâtiment de l’ancien Louvre des Antiquaires. La présence de galeries d’art et de nombreux antiquaires participe à une déambulation culturelle autour de l’art et du design, du Palais Royal à la bourse du Commerce.

Église saint François d’Assise, Ensemble moderne de Pampulha, Oscar NIEMEYER, 1940«Je n'aime pas les angles droits. Je suis attiré par les courbes qui se répandent librement et sensuellement. Ces courbes, on les retrouve dans les montagnes de mon pays, dans les méandres de ses fleuves, dans les vagues de l'océan et dans les courbes de la femme que j'aime», a écrit Oscar Niemeyer dans ses mémoires, Les Courbes du temps, en 1998. 

Église saint François d’Assise, Ensemble moderne de Pampulha, Oscar NIEMEYER, 1940

«Je n'aime pas les angles droits. Je suis attiré par les courbes qui se répandent librement et sensuellement. Ces courbes, on les retrouve dans les montagnes de mon pays, dans les méandres de ses fleuves, dans les vagues de l'océan et dans les courbes de la femme que j'aime», a écrit Oscar Niemeyer dans ses mémoires, Les Courbes du temps, en 1998. 

En 1960, L’Inauguration de Brasilia signe la puissance de la pensée brésilienne. Dans ces mêmes années, Le mobilier brésilien va contribuer également à l’expansion de cette philosophie moderniste, au triomphe de la courbe et à la diffusion du design brésilien. Né de l’esthétique moderne, de l'utilisation de bois tropicaux et de l’essor économique du Brésil des années 50, Le mobilier luxueux alors créé se destine à une clientèle cultivée, qui comme de nombreux designers, est venue d’Europe. Tous connaissent cette esthétique de la ligne, dépourvue d’ornements. Elle va être une base à la création de l’identité brésilienne moderne.

In 1960, the unveiling ceremony of Brasilia was seen as the hallmark of Brazilian power. At the same period of time, Brazilian furniture participated in the rise of that modernist philosophy, the triumph of the curve and the popularity of Brazilian design. The luxury furniture that was designed in the 1950s was born out of modern aesthetics and the use of tropical wood, in a general context of economic rise. It was intended for educated customers who originally came from Europe, like numerous designers. All of them were fully aware of the aesthetic quality of the unadorned curve. It will serve as the basis for the creation of modern Brazilian identity. Alexandre Frederic’s gallery offers a selection of unique pieces of modernist Brazilian furniture. They all bear testimony to this unique moment in the history of Brazil and Brazilian art.

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Alexandre Frederic’s gallery offers a selection of unique pieces of modernist Brazilian furniture. They all bear testimony to this unique moment in the history of Brazil and Brazilian art.


Alexandre Frederic visited Brazil on multiple occasions when he worked for the written press. In 2006, as the head of advertising for Beaux Arts Magazine, he travelled to Rio to write a piece of Sergio Rodrigues, one of the last modernist designers still alive at the time. He then decided to stay on, in order to better grasp the sheer diversity of the country. As he became more interested in Brazilian furniture, he grew increasingly aware of the interest it was arousing in France, which led him to open a stand in the Marché Serpette. For five years, he then sold private individuals as well as professional decorators carefully selected pieces of furniture, chosen for their exceptional aesthetic quality. Alexandre Frederic’s gallery presented even more precious pieces in 2018 at the Pavillon des Arts et du Design in Paris.

Now, Alexandre Frederic has decided to open a new chapter in a place overflowing with history: the Passage Vero-Dodat, which was built in 1830. The gallery is situated in a thriving environment, within walking distance of the new Fondation Pinault and the soon-to-be Fondation Cartier, in a building that used to be known as the Louvre des Antiquaires.

The presence of numerous art galleries and antique dealers makes it possible to wander from the Palais Royal to the Bourse du Commerce in an environment conducive to art and design. The gallery displays pieces by some of the most influential Brazilian designers of the 1950s, like Joaquim Tenreiro, Jorge Zalszupin, Martin Eisler and Carlo Hauner.